Comment le Canada peut soutenir la production de propriété intellectuelle dans le budget 2021
30 mars 2021
Par Dana O'Born ~ Directrice des initiatives stratégiques
Lorsqu'une nouvelle entreprise adhère à l'ICC, j'aime poser une question au chef d'entreprise : quelle est la quantité de propriété intellectuelle détenue par votre entreprise ?
Les réponses varient considérablement ; en fonction de leur activité, certaines entreprises détiennent des centaines de brevets, d'autres seulement une poignée, voire aucun. Mais quoi qu'il en soit, c'est généralement un bon début pour une conversation intéressante.
Toute entreprise innovante a des dirigeants qui réfléchissent aux actifs incorporels - ce qui inclut les brevets, bien sûr, mais aussi les marques, les droits d'auteur, les dessins industriels, les contrats des développeurs et d'autres formes de propriété intellectuelle.
En 1975, 17 % seulement de la valeur totale des entreprises du S&P 500 provenaient d'actifs incorporels, alors qu'en 2020, 90 % des entreprises du S&P 500 seront des actifs incorporels. La plupart des entreprises les plus importantes et les plus précieuses du monde d'aujourd'hui reposent principalement sur des actifs incorporels tels que les logiciels, les brevets et les données.
Le passage à une économie fondée sur la propriété intellectuelle et les données est en cours depuis un certain temps, mais nous pouvons être sûrs que la pandémie de COVID-19 a accéléré la transformation.
Lorsqu'elle a lancé les consultations prébudgétaires au début de l'année - c'était la première fois qu'elle le faisait en tant que ministre des finances du Canada - Chrystia Freeland a déclaré que le budget de cette année serait un document très différent de ceux des années précédentes, car il fournira une feuille de route pour la reprise après la pandémie.
Nous avons été heureux d'apprendre que ses objectifs budgétaires sont de créer une économie canadienne "plus innovante, plus compétitive, plus verte et plus durable".
Stimuler l'innovation et la croissance de l'économie immatérielle est exactement la raison pour laquelle la demande numéro 1 dans [le mémoire prébudgétaire de l'ICC pour 2021](https://www.dropbox.com/s/7kesa9gso75hr37/2021-02-19 - CCI's 2021 Federal Budget Submission.pdf?dl=0) est d'aider les innovateurs canadiens à générer plus de propriété intellectuelle canadienne.
Aujourd'hui, au Canada, l'un des programmes gouvernementaux les plus importants pour stimuler l'innovation et le développement technologique est le crédit d'impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental (RS&DE).
Mais si la RS&DE couvre une série d'activités spécifiques pour la recherche et le développement dans le secteur privé, elle ne permet pas aux entreprises de déduire les coûts associés au dépôt d'un brevet ou à d'autres formes de propriété intellectuelle.
Quel message envoyons-nous aux entreprises canadiennes lorsque nous les encourageons à faire preuve d'ingéniosité pour développer de nouvelles idées, de nouveaux produits, de nouvelles méthodes de travail et de nouvelles technologies, mais que nous ne considérons pas que les étapes permettant de s'approprier ces innovations font partie du processus de R&D ?
L'élargissement de la RS&DE n'est pas notre seule idée sur la façon dont le Canada peut générer plus de propriété intellectuelle et tirer sa prospérité future dans l'économie du savoir en possédant ces actifs immatériels vitaux.
Le projet de budget de l'ICC est plein d'idées pour placer la propriété intellectuelle et l'innovation au centre de l'économie canadienne, et si vous êtes intéressé, je vous encourage à [prendre le temps de lire tout le document ici](https://www.dropbox.com/s/7kesa9gso75hr37/2021-02-19 - CCI's 2021 Federal Budget Submission.pdf?dl=0).
Pour en savoir plus sur les activités de représentation de l'ICC au niveau fédéral, veuillez me contacter à l'adresse suivante doborn@canadianinnovators.org
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