Réponse de l'ICC aux mises à jour concernant la RS&DE, la BDC et la Société canadienne de l'innovation.

Aujourd'hui, le ministère des Finances a fourni plusieurs mises à jour sur les principales initiatives du gouvernement fédéral qui ont une incidence sur l'économie canadienne de l'innovation. En réponse à ces nouvelles, le président de l'ICC, Benjamin Bergen, a publié la déclaration suivante, au nom de nos membres :

"La déclaration faite aujourd'hui par les ministères de la ministre Freeland et de la ministre Champagne est franchement décevante pour les dirigeants de l'économie canadienne de l'innovation. Plus que toute autre chose, le Canada a besoin d'une croissance de la productivité pour stimuler des salaires plus élevés et une prospérité généralisée. Il est difficile de voir comment l'annonce d'aujourd'hui permet d'atteindre cet objectif. 

"Lorsqu'elle a été annoncée pour la première fois, nous avons félicité le gouvernement d'avoir créé la Société canadienne de l'innovation et nous avons été enthousiasmés par l'approche novatrice de la politique d'innovation qu'elle représentait. Près de deux ans plus tard, nous apprenons qu'elle sera retardée de deux années supplémentaires et, en réalité, il est peu probable qu'elle soit jamais pleinement mise en place comme nous l'avions espéré.

"En ce qui concerne le prochain examen par le gouvernement du crédit d'impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental, il s'agit d'une question que CCI a défendue. En fait, nous avons publié il y a plus d'un an un document d'orientation complet sur la réforme de la RS&DE, en réponse à l'annonce initiale du gouvernement promettant d'examiner ce crédit d'impôt clé pour l'innovation. Au nom de ses membres, l'ICC espère que l'examen de 2024 apportera une réelle transparence aux bénéficiaires de cet incitatif fiscal de 3 milliards de dollars et mettra les innovateurs ayant leur siège social au Canada à l'avant-plan. Nos recommandations de 2022 sont toujours pertinentes, et nous espérons que le gouvernement ajustera rapidement les critères de la RS&DE afin de rationaliser la bureaucratie et d'encourager la création et la commercialisation de la propriété intellectuelle.

"En ce qui concerne l'orientation politique du gouvernement à l'égard de BDC, ce que nous entendons aujourd'hui correspond à la frustration que les innovateurs canadiens à forte croissance expriment depuis des années. Le fait que le gouvernement ait entendu les préoccupations que nous avons soulevées au sujet du manque d'appétit pour le risque de la BDC et de sa réticence à soutenir nos entreprises les plus brillantes pour leur permettre de réaliser leur plein potentiel est positif. La preuve sera faite dans les décisions réelles de l'équipe de direction et du personnel de BDC dans les mois et les années à venir, mais nous espérons qu'ils entendent haut et fort que le soutien qu'ils ont fourni jusqu'à présent n'est pas ce dont les innovateurs canadiens ont réellement besoin."

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Contact presse :
James McLeod
jmcleod@canadianinnovators.org